Gazeta Buenos Aires - Rugby: pour le XV de France, l'heure de la confirmation

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Rugby: pour le XV de France, l'heure de la confirmation
Rugby: pour le XV de France, l'heure de la confirmation / Photo: Marty MELVILLE - AFP

Rugby: pour le XV de France, l'heure de la confirmation

Le XV de France doit confirmer samedi que la belle résistance face à la Nouvelle-Zélande lors du premier match de la tournée d'été n'était pas qu'un feu de paille, dans des conditions de jeu bien différentes.

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De la pluie, du vent et un terrain sans doute déjà abîmé par un match joué auparavant: sans l'agréable toit et la pelouse synthétique de Dunedin, la rencontre à Wellington, débutant à 09h05 heures française, promet d'être un champ de bataille.

Cela n'est pas pour déplaire aux Bleus: malgré dix changements dans le XV de départ, la stratégie mise en place va rester similaire, a assuré Fabien Galthié jeudi au moment d'annoncer son équipe. Les Bleus devraient donc encore utiliser massivement le jeu au pied pour rendre la balle à la Nouvelle-Zélande le plus loin possible, avant d'engager le combat.

"On peut être un peu plus ambitieux, a tout de même poussé le sélectionneur. Il y a eu parfois un complexe, donc notre enjeu, c'est de continuer à jouer juste, se dire qu'on est aussi capable" de prendre des risques dans les périodes de possession.

Surtout que le sort pourrait tourner en faveur des Bleus, comme pour beaucoup d'adversaires des All Blacks à Wellington: depuis 2017, en comptant la défaite contre les Lions britanniques mettant fin à 47 test-matches à domicile remportés consécutivement, la Nouvelle-Zélande n'a gagné que deux fois sur huit au Sky stadium.

Le sélectionneur Scott Robertson a été interrogé plusieurs fois au cours de la semaine sur cette "malédiction" à l'oeuvre dans ce stade où se jouent aussi des matches de cricket et où les tribunes sont éloignées de la pelouse.

- Cogner, se relever -

La météo pourrait aussi gêner les All Blacks et leur jeu tout en mouvements et combinaisons, eux qui ont commis déjà un grand nombre d'erreurs ballons en main lors du premier test. "Nous devons être plus cliniques dans les zones importantes du terrain et conclure nos actions" a souligné vendredi le capitaine Ardie Savea, qui occupe la fonction en raison de la blessure de Scott Barrett.

"Ils sont quand même lourds devant, ils ont aussi des capacités à avoir un jeu très physique", a nuancé le talonneur Gaëtan Barlot, qui sera capitaine pour la première fois.

"Dès l'entame, comme on a su le faire la semaine dernière, il faudra être présent en défense, savoir cogner, leur faire mal, et enchaîner les tâches. C'est là où c'est dur pour eux, ils voient que tu cognes et tu te relèves, c'est ça qu'il faut savoir refaire demain", a-t-il prévenu.

Après leur belle performance à Dunedin, où le XV de France a eu une balle de match à trois minutes de la fin sans parvenir à renverser le score (31-27), l'ambition est "de gagner" a assuré mercredi le troisième ligne Esteban Abadie, à l'unisson de ses coéquipiers.

De nombreux cadres ont été laissés au repos, tel le centre Gaël Fickou, ce qui a fait tomber la moyenne de sélections des titulaires à environ quatre. Mais l'équipe est aussi renforcée dès le coup d'envoi par quatre des cinq finalistes du Top 14 et par l'arrière Léo Barré, dont la lecture des trajectoires sur les chandelles sera précieuse.

Si les arrières offrent quelques certitudes, le pack avant sera sous haute tension, avec six joueurs sur huit avec une sélection ou moins au coup d'envoi ainsi qu'un pilier droit, Georges-Henri Colombe, qui n'a pas joué depuis quatre mois pour accompagner le capitaine Gaëtan Barlot.

Après le match à Wellington, un troisième test contre les All Blacks attend les Bleus, à Hamilton.

C.Silva--GBA