Gazeta Buenos Aires - Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d'une rivalité ancienne

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Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d'une rivalité ancienne
Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d'une rivalité ancienne / Photo: AL BELLO - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d'une rivalité ancienne

Les New York Knicks retrouvent à partir de mercredi les Indiana Pacers, en finale de conférence Est de la NBA, pour rallumer la flamme d'une intense rivalité née dans les années 1990.

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Knicks et Pacers s'étaient déjà affrontés l'an passé mais au tour précédent, en demi-finale de conférence, pour un succès 4-3 des Pacers, qui avaient ensuite baissé pavillon contre le futur champion Boston, tombé la semaine passée face à NY.

Cette saison, la suprématie sur la conférence Est et surtout une place en finale NBA sont en jeu, 25 ans après le dernier affrontement à ce niveau entre les deux franchises.

En 2000, Reggie Miller, déchaîné, avait inscrit 34 points dans le Madison Square Garden pour un succès 93 à 80 et une série bouclée 4-2 afin d'atteindre sa première finale NBA, avec le légendaire Larry Bird dans le costume de coach. De quoi "exorciser nos démons", disait-il alors.

- Miller bourreau des Knicks -

L'année précédente, les Pacers avaient en effet perdu (4-2) en finale de conférence contre les Knicks, sauvés lors du match 3 par un tir longue distance, avec la faute, de Larry Johnson, pour une action à quatre points à 5 secondes de la sirène qui avait offert la victoire 92-91 aux outsiders new-yorkais, seulement tête de série N.8.

En 1998, New York avaient cédé contre les Pacers en demi-finale de conférence et surtout en 1995, lorsque Miller avait inscrit 8 points dans une séquence folle en moins de 9 secondes pour renverser le premier match de la série. De quoi hériter du surnom de "Knick Killer" (assassin des Knicks).

L'arrière d'Indiana, un des plus grands shooters de l'histoire, aura été le grand visage de la rivalité entre les deux équipes. Désormais un consultant vedette à la télévision, il sera aux commentaires pour la série de 2025.

Il avait construit sa légende en 1994, en mimant un étouffement ("choke", ou le fait en NBA de laisser s'échapper un succès qui semblait acquis) devant le réalisateur Spike Lee, célèbre fan des Knicks, en guidant Indiana à une folle remontée et à la victoire, en empilant 25 points dans le 4e quart-temps lors du match N.5, au Madison Square Garden.

Les New-Yorkais avaient finalement eu le dernier mot et remporté la série 4-3 avant une défaite en finale NBA contre les Houston Rockets de Hakeem "The Dream" Olajuwon.

L'an dernier, déjà au micro et interrogé sur une éventuelle nervosité avant de commenter la série, Miller avait fanfaronné: "J'ai été le patron de cette ville, j'ai été le patron dans cette salle (Madison Square Garden), pourquoi devrais-je m'inquiéter?"

- "Opposition de styles" -

Au total, les deux formations se sont affrontées à huit reprises en phases finales depuis 1993, pour trois succès des Knicks, qui avaient encore perdu en demi-finale de conférence en 2013, époque Carmelo Anthony.

L'attente est grande pour ces deux places fortes du basket américain qui n'ont pas offert de finale NBA à leurs fans bouillants depuis 1999 (Knicks) et 2000 (Pacers). New York compte deux titres (1970 et 1973), Indiana aucun depuis son intégration en NBA en 1976-1977, après avoir gagné dans l'ancien championnat concurrent ABA.

Sur le parquet en 2025, plus de Miller mais deux meneurs sous pression avec Jalen Brunson (Knicks), intenable lors de ces play-offs (28,8 points de moyenne) et redoutable lors des 4e quart-temps, et Tyrese Haliburton, qui monte en pression en témoigne son panier vainqueur à une seconde du buzzer lors du match 2 contre Cleveland au tour précédent.

"Brunson et Haliburton c'est une opposition de styles, deux meneurs majeurs dans des registres très différents", note pour NBA Extra l'ex-entraîneur Jacques Monclar.

"Le point commun entre les deux équipes c'est d'avoir des effectifs de +cols bleus+", ajoute-t-il, anticipant une série musclée.

"Indiana a un banc à rallonge, tous les postes sont doublés, ils possèdent quasiment deux cinq de haut niveau. Tom Thibodeau (Knicks) a lui un coaching fermé, avec 8/9 joueurs qui peuvent jouer", dont Karl-Anthony Towns, grand apport de l'intersaison.

P.A.Villalba--GBA