

PlayStation, Pepsi et d'autres augmentent leurs prix à cause des droits de douane américains
Sony a annoncé mercredi augmenter les prix de ses consoles PlayStation de 50 dollars aux Etats-Unis à cause de "l'environnement économique difficile", une référence aux droits de douane américains qui affectent aussi de nombreux secteurs, des jeux vidéo aux boissons.
"À l'instar de nombreuses entreprises internationales, nous continuons d’évoluer dans un environnement économique difficile", a indiqué le géant japonais du divertissement dans un billet de blog.
"En conséquence, nous avons pris la décision difficile d’augmenter le prix de vente conseillé des consoles PlayStation 5 aux États-Unis à compter du 21 août", continue Isabelle Tomatis, une vice-présidente du groupe.
Le prix de vente conseillé pour la PlayStation 5 aux États-Unis passe à 550 dollars, et celui de la PlayStation 5 Pro à $750 dollars.
Sony a annoncé mi-avril une hausse du prix de plusieurs modèles de sa PS5 sur certains marchés.
En mai, le groupe a prévenu qu'il envisageait des ajustements aux Etats-Unis aussi, et que les droits de douane américains risquaient de lui coûter environ 100 milliards de yens (680 millions de dollars) sur un an.
Le géant américain des snacks PepsiCo pourrait lui augmenter le prix de ses boissons gazeuses d'environ 10% pour "atténuer les effets des droits de douane" notamment sur l'aluminium, matériau essentiel pour la fabrication de canettes, selon la revue spécialisée Beverage Digest.
Evoquant un "paysage douanier complexe et dynamique", Monster Beverages -fabriquant de boissons énergisantes- pourrait également renchérir le prix de ses boissons aussi bien aux Etats-Unis qu'à l'international, a dit début août son patron, Hilton Schlosberg.
Le président américain Donald Trump a signé au début du mois un décret rendant effectif, depuis le 7 août, les droits de douane supplémentaires imposés aux pays des 90 principaux partenaires commerciaux des États-Unis.
Les droits de douane s'établissent désormais entre le seuil minimal de 10%, sur la majorité des produits entrant aux États-Unis, et vont jusqu'à 50%.
Les produits japonais sont affectés à hauteur de 15% minimum, en plus des taux appliqués avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Le groupe américain de cosmétiques Estée Lauder a récemment estimé à environ 100 millions de dollars sur l'exercice 2026 l'impact des nouveaux droits de douane et envisage d'adapter ses prix pour compenser ce surcoût.
D.Flores--GBA