Gazeta Buenos Aires - Le patron de Stellantis veut rassurer les salariés en France

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Le patron de Stellantis veut rassurer les salariés en France
Le patron de Stellantis veut rassurer les salariés en France / Photo: ETIENNE LAURENT - AFP/Archives

Le patron de Stellantis veut rassurer les salariés en France

Le directeur général de Stellantis a rencontré lundi les syndicats pour tenter de les rassurer sur l'avenir du géant automobile franco-italo-américain en France, quelques jours après avoir annoncé un investissement de milliards de dollars aux Etats-Unis, a-t-on appris de plusieurs sources.

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"La France représente le deuxième pays pour Stellantis, en termes de source de profits dans le monde, et le premier pays en Europe", a dit Antonio Filosa lors d'une réunion avec les syndicats représentatifs (CFE-CGC, FO, CFDT, CFTC et CGT), selon un communiqué de la direction. "La France est fondamentale pour le succès de Stellantis et de la région Europe élargie".

La France est le pays dans lequel Stellantis "investit le plus", avec plus de 2 milliards d'euros en 2025 (soit le même montant annuel que ces dernières années), et 3 milliards pour la transition énergétique au total sur ces cinq dernières années, a-t-il ajouté.

Le groupe a annoncé aux syndicats un plan de recrutement de 1.400 salariés en CDI en France en 2026 (700 cadres et 700 opérateurs et ouvriers qualifiés), ont précisé Stellantis et les syndicats. Avec les départs à la retraite, cela devrait représenter un solde net légèrement positif, selon la direction du groupe, qui compte 39.000 salariés en France.

"Cela régénère nos effectifs, alors que nous avons en France une moyenne d'âge qui dépasse les 50 ans", selon Jean-Paul Guy, délégué syndical CFTC du site de Vesoul. "Toutes les solutions +business+ seront étudiées en France, y compris à Mulhouse et Poissy, plus en souffrance actuellement", a-t-il ajouté auprès de l'AFP.

Concernant le site de Poissy (Yvelines), qui emploie 2.000 salariés et assemble des Opel Mokka et des DS3 Crossback, une annonce sera faite fin novembre ou au plus tard fin 2025, ont indiqué à l'AFP Brahim Ait Athmane et Philippe Diogo, représentants FO sur le site de Poissy. Lors de la réunion de lundi après-midi, Antonio Filosa "nous a assuré que le tissu industriel ne serait pas touché et qu'il n'y aurait pas de fermeture de sites", ont-ils ajouté.

Poissy est censé produire ces deux voitures jusqu'à 2028. Mais certains craignent que l'usine automobile historique, dernier site en Ile-de-France à assembler des véhicules, cesse cette activité avant même 2028.

Les Etats-Unis sont le premier centre de profits de Stellantis et le groupe prévoit d'y investir 13 milliards de dollars sur les quatre prochaines années, a-t-il annoncé mi-octobre.

G.Blanco--GBA