Gazeta Buenos Aires - Daniel Craig sur le tapis rouge de Toronto pour "À couteaux tirés"

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Daniel Craig sur le tapis rouge de Toronto pour "À couteaux tirés"
Daniel Craig sur le tapis rouge de Toronto pour "À couteaux tirés" / Photo: Cole BURSTON - AFP

Daniel Craig sur le tapis rouge de Toronto pour "À couteaux tirés"

C'était l'un des moments les plus attendus du Festival international du film de Toronto: Daniel Craig a foulé samedi le tapis rouge pour présenter le troisième volet d'"À Couteaux Tirés".

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Ce nouvel opus intitulé "Wake Up Dead Man", le plus sombre de la trilogie, se déroule dans une petite église de campagne du nord de l'État de New York, où un prêtre charismatique et fougueux exerce son emprise sur ses loyaux fidèles.

Après un décès, le chef de la police locale fait appel à Benoit Blanc — le détective gentleman à l'accent du Sud incarné par Daniel Craig, fil conducteur de la saga.

Glenn Close, Mila Kunis et Josh Brolin complètent le casting.

"Quand les films sont aussi amusants que celui-ci, c'est vraiment facile d'y revenir", a raconté Daniel Craig aux journalistes depuis le tapis rouge.

Après le succès du premier "À couteaux tirés", vaguement inspiré des romans d'Agatha Christie, Netflix a déboursé quelque 400 millions de dollars (341 millions d'euros) pour les deux suivants.

Comme le deuxième volet, "Glass Onion", ce nouvel épisode sortira d'abord en salles en novembre, avant une diffusion en streaming en décembre.

Le réalisateur Rian Johnson a expliqué que le ton gothique et inquiétant de "Wake Up Dead Man" s'inspire des écrits d'Edgar Allan Poe, même si l'action se déroule à notre époque et que l'humour satirique habituel de la franchise a été conservé.

Le film s'attaque notamment aux théoriciens du complot et aux politiciens qui exploitent la haine. Une grande place est aussi faite à la question de la foi.

— Laissez Elvis chanter —

Samedi, pour une autre première mondiale, le réalisateur australien Baz Luhrmann a dévoilé son film sur Elvis Presley, qui lui a demandé sept années de travail.

Ce quasi-documentaire intitulé "EPiC" s'appuie sur des images oubliées du roi du rock.

Le film montre un Elvis encore au sommet de sa forme dans les années 1970. Toute l'histoire est racontée par le chanteur lui-même grâce à des archives audio et vidéo.

"Nous avons décidé de laisser Elvis chanter et raconter sa propre histoire. C'était un parti pris", a expliqué Baz Luhrmann.

Avant, Channing Tatum a présenté "Roofman", une comédie dramatique inspirée de l'histoire vraie de Jeffrey Manchester, qui cambriolait des restaurants McDonald's en passant par les toits et vivait secrètement dans les murs d'un magasin Toys R Us.

"Je me souviens avoir crié en lisant le scénario. Je disais: +Ne fais pas ça. Arrête!", a-t-il raconté à propos des décisions catastrophiques de son personnage.

Le Français Romain Gavras a dévoilé "Sacrifice", avec Anya Taylor-Joy et Chris Evans dans les rôles d'une éco-terroriste et d'une star déchue.

Quant à Keanu Reeves, il est apparu en ange maladroit dans la comédie "Good Fortune" d'Aziz Ansari, tandis que Brendan Fraser a foulé le tapis rouge pour "Rental Family", où il incarne un comédien solitaire loué pour assister à des mariages ou des funérailles à Tokyo.

Le Festival international du film de Toronto se poursuit jusqu'au 14 septembre.

W.Herrera--GBA